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La vérité sur Jésus de Nazareth

Paroles d'évangile

30 Mars 2016, 14:18pm

Publié par Didier Lamouche

Comme disait Miyamoto Musashi dans son livre « Gorin no Sho » ou « écrit sur les cinq roues », « il faut vénérer Bouddha et les autres divinités, mais ne compter que sur soi ».

En d'autres termes, dans la recherche de la Vérité, il faut lire les différents blogs sur le sujet mais ne pas leurs faire confiance et retourner aux sources. Je vous engage donc à lire les textes originaux ou une traduction fiable, ou à défaut, à recouper plusieurs traductions.

Les diverses définitions ci-après sont issues du petit Robert dans sa version de 1972.

Il faut appeler un chat un chat

Définition de vérité : Nom féminin XIIème siècle, a remplacé la forme francisée verté, vertet 980; latin véritas de vérus « vrai ». Connaissance conforme au réel, son expression, les faits qui lui correspondent en tant qu'ils sont exprimés, connus ou à connaître. Opposé à erreur, ignorance ou à invention, mensonge.

Seuls les inscriptions et manuscrits contemporains de la vie de Jésus sont dignes de foi. Les autres, plus tardifs, sont souvent issus de la tradition orale et tiennent plus de la légende ou parfois même de la propagande religieuse. Sauf dans le cas où il s'agit de documents anciens récemment traduits ou restaurés.

Dans tous les cas, à lire avec un esprit critique, faisant appel au bon sens réfléchi.

Faites-vous votre propre idée du texte.

Déceler la mort

Autrefois, on constatait le décès d'une personne en lui piquant avec une aiguille ou en lui mordant le gros orteil (d'où le terme croque-mort). Dans la marine, on cousait le défunt dans son hamac et lui passait les derniers points dans le nez pour s'assurer qu'il était bien mort, avant de livrer son corps à la mer.

Plus récemment, on prenait le pouls à la gorge ou au poignet et écoutait si le cœur battait encore en posant l'oreille sur la poitrine du défunt, pour déclarer qu'il était effectivement mort.

A notre époque moderne, il fallait tout d'abord, que l'électro-cardiogramme fût plat. Mais certains se réveillant tout de même après cette condition, on ajouta l'électro-encéphalogramme plat. Malgré ces précautions scientifiques, certains se réveillent encore dans les tiroirs de la morgue ou au funérarium, pour les plus chanceux. Les autres, se réveillant dans un cercueil scellé et privés d'air.

Dans le cas de Jésus, si l'on se rapporte à l'évangile canonique de Jean 19,34, un soldat romain lui perça le flan avec une lance.

Le mythe magique de la résurrection

Définition de résurrection : V 1120 résurreccium, latin résurrectio, de résurgere « se relever ». Moderne : « retour de la mort à la vie ».

Qui, au 21ème siècle, dans nos pays bercés par les sciences, croit à la magie et aux magiciens ?

Et pourtant, très proches de nous, des parents, des amis, des voisins, croient encore à des récits magiques d'il y a 2000 ans.

Se reporter à l'article intitulé La crucifixion de Jésus de Nazareth

Définition de crédule : Adjectif 1393. latin crédulus, de crédere «  croire ». Qui croit très facilement; qui a une confiance aveugle en ce qu'il entend ou lit.

Soit ils sont chrétiens ou musulmans (les musulmans ne croit pas à la crucifixion ni à la résurrection de Jésus) par habitude, parce que leurs parents l'étaient et n'ont pas lu les textes de base de leur religion et de leur foi, soit ils les ont lu, et c'est plus grave encore, sans bon sens critique, sans se soucier de la Vérité, et ont accepté tel quel les histoires qui y sont racontées.

Définition de foi : Nom féminin, feid XIème siècle, feit, fei; latin fides « confiance » ou « croyance ». Le fait de croire en Dieu, en un dogme, par une adhésion profonde de l'esprit et du cœur qui emporte la certitude.

Je vous engage à lire les évangiles canoniques pour la chrétienté, et le Coran et la Sunnah pour l'Islam.

Des évangiles lacunaires

Les évangiles canoniques nous racontent la naissance de Jésus à Bethléem de Judée, une possible fuite en Égypte pour sauver l'enfant, puis plus rien jusqu'à l'âge de treize ans où on le retrouve dans le temple à Jérusalem en présence des prêtres. Puis de nouveau plus rien jusqu'à ce que Jésus se fasse baptiser par Jean le Baptiste dans le Jourdain à l'âge de trente ans, début de son prêche dans cette région.

Mais où était-il passé ?

Selon la coutume juive, le mariage intervenait autour de la treizième année pour le garçon et la douzième année pour la fille.

Jésus voulait peut-être se consacrer pleinement à sa vocation (?).

Est-ce pour cette raison que Jésus ne rejoignit pas la maison familiale et s'enfuit après son apparition au Temple de Jérusalem ?.

L'apocryphe tibétain et Saint Issa

Issa عیسی est le nom persan qui désigne Jésus.

Selon l'apocryphe tibétain découvert en 1887 par Nicolas Notovitch, Saint Issa est arrivé en Inde à l'âge de 14 ans, y a suivi l'enseignement des brahmanes et des bouddhistes, a étudié leurs textes sacrés et prêché durant 6 années, puis s'en est retourné en Palestine, via la Perse, à l'âge de 29 ans.

Si Jésus a été initié durant six années à la méditation, à la guérison par imposition des mains et aux exorcismes (siddha en sanskrit) par les yogis et prêtres bouddhistes de l'Inde et du Népal, ceci expliquerait ce qu'il accomplit à son retour en Palestine.

Nicolas Notovitch publia sa traduction des manuscrits de Hémis en 1890, appelant son travail La vie de saint Issa. Par la suite en 1894, le livre a été publié en français, intitulé : « La vie inconnue de Jésus Christ » et en anglais « The unknown life of Christ ».

 

Nikolai Aleksandrovich Notovitch

Note

Il ne faut pas perdre de vue que NN était un journaliste et non un historien. Il était originellement de confession juive. Il se peut qu'il ait orienté la mise en forme de ses notes de voyage en fonction de ce critère. Notamment, l'implication des juifs dans la condamnation de Jésus. En effet, dans « La vie de Saint Issa », contrairement aux Acta Pilati, c'est Pilate et non les notables juifs, qui souhaite et obtient la condamnation de Jésus.

En 1922, Swami Abhedananda a traversé l'Himalaya à pied et atteint le Tibet, où il a étudié la philosophie bouddhiste et lamaïste. Dans le monastère de Hémis, il a découvert des manuscrits sur ​​la vie de Saint Issa, qu'il a traduit et incorporé au livre « journey Swami Abhedananda in Cachemire and Tibet » publié par le Ramakrishna Math Vedanta à Calcutta, appelée aujourd'hui Kolkata.

Swami Abhedananda (2 Octobre 1866 - 8 Septembre 1939), né Kaliprasad Chandra

En 1939, un lama rayonnant à Hémis, a présenté une série de parchemins à Elisabeth Caspari avec les mots suivants : « Ces livres disent votre Jésus était là ! ».

Le lama de Hémis montrant les manuscrits - photo Elisabeth Caspari

Richard Bock décrit dans son documentaire, une visite à un monastère à Calcutta où un homme appelé Swami Prajnananda témoigne qu'il a entendu de la bouche de Swami Abhedananda que les manuscrits existaient effectivement à Hémis en 1922. Quelques années après cependant, ces manuscrits n'étaient plus là. « Ils ont été enlevés » a dit Swami Prajnananda à Bock, « par qui, personne ne le sait ». Swami Prajnananda a dit aussi que les rouleaux originaux écrits en langue Pali sont conservés au monastère de Marbour près de Lhassa.

Un apocryphe à lire absolument, en complément des évangiles canoniques.

A éviter, la parution aux éditions Pardès, dont le titre impropre, l'image de couverture et la préface mensongère font du tort à l'ouvrage.

Le monastère de Hémis - fondé en 1630 - altitude 3550 mètres

Il y a ce soi-disant ethnologue Christian Bouchet, qui a préfacé le livre de NN aux éditions Pardès, maison d'édition à l'éthique douteuse, puisqu'elle ne se soucie guère de l'ouvrage qu'elle édite :

De par la préface belliqueuse et mensongère de CB qui tire à boulets rouges sur l'ouvrage qu'elle publie, mais pour avoir ajouté au titre originel de la parution française, les mots « en Inde et au Tibet ». Ce qui alimente en arguments tous les détracteurs imbéciles qui se sont arrêtés au titre et n'ont pas lu l'ouvrage.

Pour preuves, les arguments de CB, qui qualifie NN de faussaire, rien de plus.

Les accusations de CB :

1. « Jésus ne peut pas avoir rencontré des Bouddhistes au Tibet à son époque, ce sont des Böns. »

2. « Jésus ne peut pas avoir séjourné dans le temple de Jagannath car celui-ci a été construit 1000 ans plus tard. »

3. « Les lamas de Hémis sont des lamas rouges, et non des lamas jaunes comme raconté par NN. »

in libris véritas :

1. En effet, Issa n'aurait pas pu rencontrer de bouddhistes au Tibet, puisque le bouddhisme n'est entré au Tibet qu'au septième siècle après JC. Mais nulle part dans le livre de NN, il n'est dit que Issa s'est rendu au Tibet. Ce sont les manuscrits, en provenance de l'Inde et du Népal, qui ont été découverts au Tibet.

Il semble que l'éditeur peu scrupuleux et le soi-disant ethnologue se soient fourvoyés l'un l'autre.

2. Au chapitre V verset 5, il est écrit que Issa passa six ans à Djagguernat, Radjagriha, Bénarès, et d'autres villes saintes ...

Nulle part, il n'est évoqué un séjour d'Issa dans le temple de Jagannath.

3. En effet, NN fait dire au lama en chef qui l'accueille à Hémis : « Nous autres lamas jaunes ... ».

La secte bouddhiste tibétaine Gelugpa dite des « bonnets jaunes », fondée par Tsong Khapa en 1374, a administré le Tibet jusqu'en 1950, date de l'invasion chinoise.

Bonnets jaunes

La secte bouddhiste tibétaine Drukpa dite des « bonnets rouges », fondée par Tsangpa Gyare (1161-1211) est une des écoles Kagyupa du bouddhisme tibétain.

Bonnets rouges

Pour un œil étranger, la distinction entre chacune d'elles, se fait à la forme et à la couleur de leurs coiffes cérémonielles, et non à la couleur de leurs habits.

Les lamas « jaunes » ne sont pas vêtus de jaune comme le laisse supposer CB, mais sont appelés ainsi à cause de leurs coiffes portées uniquement lors des cérémonies.

Les tuniques des lamas de Hémis sont effectivement rouges sombres, comme celles de ceux de Lahssa qui portent pourtant des coiffes cérémonielles jaunes.

Si le lama en chef rencontré par NN ne portait pas de coiffe, il y a fort à parier que NN n'ai pu faire la distinction, et se soit un peu mélangé dans ses notes une fois rendu en Europe.

Toutefois, je ne m'explique pas ce qu'aurait pu faire un lama Gelugpa à Hémis en 1887.

Pourquoi dénigrer avec autant d'obstination cet homme et cet ouvrage, quitte à recourir à quelques mensonges mal ficelés ?

L'a-t-on payé pour cela ? Ou est ce tout simplement par vanité à peine dissimulée, afin d'acquérir une certaine notoriété auprès de la communauté scientifique ?

Je n'ai pas les réponses à ces questions, et je m'en fiche.

Ce soit disant ethnologue Christian Bouchet, n'a apparemment pas lu le livre.

Lisez les textes originaux et faites vous une idée par vous-même. Privilégiez une édition sans préface d'un ethnologue imbécile. Le récit de voyage de NN se suffit à lui-même.

Vous pouvez trouver sur internet, des vidéos de fêtes célébrées à Hémis. Chaque année a lieu le Tse-Chu d’Hémis, la fête de Padmasambhava, comme décrites par NN pendant son voyage, avec un groupe de danseurs aux costumes colorés et des masques d'animaux ou de démons.

A propos de Yuz Asaf

Yuz Asaf est le surnom persan donné à Jésus.

hazrat Issa : persan, titre honorifique hazrat  حضرت « sa majesté » ou « sa sainteté et Issa عیسی « Jésus », « sa sainteté Jésus »

Le livre Farhang i Asafia, dans le Volume 1 à la page 91, raconte que hazrat Issa guérit un groupe de lépreux qui ont été mentionnés comme « asaf ».

« Hazrat Issa acquit alors le nom additionnel de Yuz Asaf. »

Se reporter à l'article intitulé Yuz Asaf est Hazrat Issa - Origine de Yuz Asaf

Farhang i Asafia Volume 1 page 91

Il existe d'autres histoires de la façon dont Yuz Asaf a prêché dans toute la Perse, convertissant de nombreuses personnes. Certains de ces détails peuvent être trouvés dans le livre d'Agha Mustafai « Ahivali Ahaliau i Paras » qui confirme que Yuz Asaf et Jésus sont la même personne.

Les inscriptions perses sur les parois des murs des escaliers du temple construit sur la colline « Takht i Suleiman » ou « Trône de Salomon » à Srinagar au Cachemire indiquent aussi que Yuz Asaf et Jésus sont la même personne.

Se reporter à l'article intitulé Yuz Asaf est Jésus de Nazareth

« A ce moment Yuz Asaf a proclamé sa prophétie. Année cinquante quatre »

« Il est Jésus, prophète des enfants d'Israël »

Le Professeur Fida Hassnain est d'avis que le système de datation utilisé ici est l'ère Laukika, un système utilisé spécifiquement au Cachemire et au Penjab, qui est enregistré pour avoir commencé en 3076 BC.

« L'ère Laukika a été utilisé exclusivement au Cachemire et au Penjab. Comme cette ère a commencé en 3076 BC, la 54ème année mentionnée dans l'inscription serait soit 22 BC soit 78 AD. En effet, comme l'année Laukika 1 est 3076 BC, 3054 serait 22 BC et 3154 serait 78 AD. Comme il n'est pas possible pour Jésus-Christ d'avoir voyagé au Cachemire en 22 avant JC, je prends l'année 78 AD pour être la date exacte de son arrivée. »

Le Professeur Fida Hassnain est conservateur des Musées Nationaux du Jammu et Cachemire depuis 1954. Il est né en 1924 à Srinagar au Cachemire.

Définition de coma : Grec kôma « sommeil profond », 1616 latin médiéval coma. Médecine : perte prolongée de conscience, de sensibilité et de motilité dans de graves états pathologiques. Le coma est le plus souvent un signe d'agonie.

Le crucifiement n'est-il pas un supplice pouvant mener à l'état de coma ?

Si elle est interrompue au bout de six heures, comme ce fut le cas pour Jésus, ce que rapporte l'évangile canonique de Luc 23,44-46, Jésus n'était certainement pas mort, mais plutôt plongé dans le coma, quand il fut descendu de la croix.